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Le G�n�ral Franks doute que la Constitution

survive � une attaque aux ADM (armes de destruction massive)

par  John O. Edwards

NewsMax.com 21 November 2003
www.globalresearch.ca 26 novembre 2003

Le URL de cet article est: http://globalresearch.ca/articles/EDW311B.html

Texte original (en anglais) de cet article avec commentaire de Michel Chossudovsky


Le g�n�ral Tommy Franks dit que si les �tats-Unis sont frapp�s par une arme de destruction massive qui inflige des pertes importantes, la constitution sera vraisemblablement mise de c�t� en faveur d'une forme de gouvernement militaire. Franks, qui a dirig� avec succ�s l'intervention militaire pour lib�rer l'Irak, a exprim� ses inqui�tudes dans une longue entrevue accord�e � la revue masculine Cigar Aficionado.

Dans la livraison de d�cembre de la revue, l'ex-commandant du Commandement Central (CentCom) de l'arm�e a fait une mise en garde � l'effet que si des terroristes r�ussissaient � utiliser une arme de destruction massive (ADM) contre les �tats-Unis ou un de leurs alli�s, cela aurait probablement des cons�quences catastrophiques pour notre ch�re forme de gouvernement r�publicain.

Traitant des dangers hypoth�tiques qui se posent aux �tats-Unis apr�s le 11 septembre, Franks a indiqu� que �la pire chose qui pourrait se produire� c'est que les terroristes acquierrent puis utilisent une arme biologique, chimique ou nucl�aire qui entra�nent des pertes importantes.

Si cela se produit, a dit Franks:

�... le monde occidental, le monde libre , perdra ce qu'il ch�rit le plus, c'est-�-dire la libert� que nous avons connue depuis environ deux si�cles dans cette grande exp�rience que nous appelons d�mocratie�.

Franks a alors sugg�r� �de fa�on pratique� ce qu'il croit arriverait au lendemain d'une telle attaque.

�Cela veut dire le potentiel d'une arme de destruction massive et d'une attaque terroriste capable de produire un tr�s grand nombre de victimes quelque part dans le monde occidental � cela pourrait �tre aux �tats-Unis d'Am�rique � qui am�nerait notre population � remettre en question sa propre constitution et � militariser notre pays afin d'�viter la r�p�tition d'une autre attaque massive produisant un grand nombre de victimes. En fait, cela commencerait � d�faire le tissu de notre constitution. Il s'agit de deux �tapes, tr�s, tr�s importantes".

Le g�n�ral Franks n'a pas sp�cul� sur l'�ventualit� prochaine d'un tel �v�nement.

D�j�, les critiques du Patriot Act, adopt� � toute vapeur au Congr�s au lendemain des attaques du 11 septembre, ont argument� que cette loi vise � limiter les libert�s civiles et �tablit un pr�c�dent dangereux.

Mais le sc�nario de Franks va beaucoup plus loin. Il est le premier responsable de haut rang � sp�culer ouvertement sur la mise au rancart de la constitution en faveur d'une forme de gouvernement militaire.

Fuyant g�n�ralement les cam�ras, le g�n�ral Franks a pris sa retraite du Commandement central �tasunien, appel� CentCom dans le jargon du Pentagone, au mois d'ao�t 2003, apr�s avoir pass� pr�s de quarante ans dans l'arm�e.

Le g�n�ral Franks a re�u trois "Purple Hearts" pour avoir �t� bless� au combat et trois "�toiles de bronze" pour pour son courage. Connu comme un g�n�ral pr�s de ses soldats, le g�n�ral Franks s'est distingu� comme un des principaux commandants durant l'op�ration Temp�te du D�sert, qui lib�ra le Kowe�t en 1991. Il �tait en charge du CentCom quand l'organisation al-Qaida d'Oussama ben Laden a attaqu� les �tats-Unis le 11 septembre 2001.

Franks a r�v�l� que quelques heures � peine apr�s l'attaque, il a re�u l'ordre de se pr�parer � chasser les Talibans d'Afghanistan et � capturer ben Laden.

Le g�n�ral Franks of offert son point de vue sur plusieurs sujets � la revue Cigar Aficionado, dont les suivants:

Le pr�sident Bush:

�Concernant le pr�sident Bush, je pense qu'il sera ultimement jug� comme un homme d'une tr�s grande trempe. Un homme tr�s r�fl�chi, qui n'est pas �valu� correctement par ceux qui disent qu'il n'est pas tr�s intelligent. Je pense le contraire. Je pense qu'il est tr�s, tr�s intelligent. Et je soup�onne qu'on le consid�rera plus tard comme un homme qui a men� ce pays dans une p�riode historique difficile. Dans les ann�es � venir, nous le verrons probablement comme un h�ro am�ricain�.

Sur les raisons de la guerre contre l'Irak:

Contrairement aux affirmations que les dirigeants du Pentagone �taient oppos�s � l'invasion de l'Irak, le g�n�ral Franks dit qu'il approuvait de tout coeur la d�cision du pr�sident d'envahir l'Irak et de chasser Saddam Hussein.

�Je commence par l'intention... Il n'y a aucun doute que Saddam Hussein avait l'intention de faire du mal � l'alliance occidentale et aux �tats-Unis. Cette intention est confirm�e par plusieurs de ses discours, ses commentaires, les d�clarations faites par le r�gime irakien pendant les 12 derni�res ann�es. L'intention est donc claire.

�Si nous avons la certitude... qu'un regime a l'intention de causer du mal � ce pays, et si nous savons au-del� de tout doute raisonnable que ce r�gime-l� peut detenir ce qui est requis pour mettre cette intention � ex�cution, quelles sont nos actions et nos ordres comme dirigeants de ce pays?�

Le jeu de cartes du Pentagone:

En r�ponse � la question 'comment le Pentagone a-t-il d�cid� de mettre les photos des Irakiens les plus recherch�s sur un jeu de cartes', Franks a expliqu� ce qui s'est produit. Il a rappel� que lorsque son personnel a identifi� les Irakiens les plus connus que les �tats-Unis voulaient capturer, �il s'est av�r� que leur nombre �tait environ celui des cartes dans un jeu. Et quelqu'un a dit, �Aha, celui-ci sera l'as de pique' ".

La capture de Saddam: le g�n�ral Franks a dit qu'il n'�tait pas surpris que Saddam n'ait pas �t� captur� ou tu�. Mais il a ajout� qu'il serait �ventuellement trouv�, peut-�tre plus t�t qu'Oussama ben Laden.

Le g�n�ral Franks a termin� son entrevue sur une note moins qu'optimiste: �Il n'est pas inscrit dans l'histoire de la civilisation que la paix en vienne un jour � r�gner. Cela ne s'est jamais produit dans l'histoire de l'humanit�... Je doute que nous ayions jamais une p�riode o� le monde sera effectivement en paix�


Traduction Raymond Legault, Collectif �chec � la guerre � Copyright NewMax 2003  For fair use only/ pour usage �quitable seulement.


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